Other series state their objects; it is the case of SMASH, taken in 2000 at Babolat de Lyon plant, a tennis racket and strip plants. Large monochrome yellow horizontal or vertical stripes, all on surface, flow alongside pictures of coils taken in an accelerated perspective implying a sense of movement, agitation, dynamism. The arrangement of photographs imposes a rhythm, which is underlying in the other series, but becomes here even more obvious: we nearly hear the pounding murmur of unwinding nylon ropes. But while being highly official, this series takes thus a sociologic side. Just like the architectural photographs of Iseult Labote favour the workers’ output rather than the famous architects’ one, tennis is not seen from the point of view of the players who became famous, but from the perspective of the work carried out upstream, in the plants.
Extract from the text by Vanessa Morisset, Art Critic and Philosopher at Centre Georges Pompidou, Paris.
D’autres séries précisent leurs objets, comme SMASH, réalisée en 2000 dans l'usine Babolat de Lyon, une fabrique de raquettes de tennis et de cordages. De grandes bandes monochromes jaunes, horizontales ou verticales, toutes en surface, côtoient des images de bobines prises dans une perspective accélérée qui suggère l’idée de mouvement, d’agitation, de dynamisme. La mise en relation des photographies impose un rythme, sous-jacent dans les autres séries, mais qui devient ici de plus en plus perceptible : on entend presque le murmure lancinant des cordes de nylon qui défilent. Mais tout en étant très formelle, cette série affirme un parti pris sociologique. De même que les photographies d’architecture d’Iseult Labote privilégient le travail des ouvriers anonymes plutôt que celui de célèbres architectes, le tennis n’est pas abordé du point de vue des joueurs devenus stars, mais du travail exécuté en amont, dans les usines.
Extrait du texte de Vanessa Morisset, critique d’art et philosophe au Centre Georges Pompidou, Paris.